Jeudi 21 janvier 2010 à 21:21

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Journée plutôt coul, digne d'une première littéraire. 8h30 ciné. La mort aux trousses. Le film est un peu long et décousu. Et Cary Grant à des lunettes sublimes. 11h et des poussières. Errance dans Chambéry désert. Retour à l'appart' avec Nestelle. Miam miam, videos de Tpe, photos souvenirs. 14h30 lycée. Et les gens se retournent fréquemment pour nous lancer des noirs dans la salle silencieuse. 15h30 récré. Les gens que je vois pour la première fois de la journée et les sourires qui ont du bien. 15h45, premier cours de la journée. Eps, danse. On fait des trucs de plus en plsu absurde. Et la prof m'avoue que j'ai clairement un manque de concentration, de localistaion dans l'espace et de mémorisation, et que les trois combinés ça va être dur. Fin d'une longue journée :) 17h45, la silhouette de l'amoureux sur le trottoire et mes jambes courrent tout seule. La chaleur de son cou. La voiture de Grégoire et la musique qui fait vibrer les enceintes. La route de retour avec lui, le coeur à cent à l'heure.
Jean-Louis Aubert - Je t'attends

Lundi 18 janvier 2010 à 19:24

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Du soleil. A travers les rideaux de la chambre, jusque sous mes paupières. Du trottoir jusqu'au pied de l'arrêt de bus. Dans les virages du bus, à travers les mèches de cheveux. Au portail du lycée, sur les banquettes du cdi, bordées d'ombres. Pendant l'heure d'anglais, sur les lignes du cahier. A 15h30 trente, à travers les copines, sur le rebord de leur sourire. Sur les murs jaunes pâles de la chambre de maman. Sur l'écran du portable, pour éclaire les sms euphorisants. Du soleil partout.


 

Lundi 18 janvier 2010 à 0:47

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Vendredi midi. Week end. Je revois Mane au détour de quelques ruelles et ça fait du bien. Un flot de sourires, de nouvelles et un au revoir sur le chemin de la gare. Le bus de 16h41 pour Annecy. Je regarde défiler les champs enneigés, la nuit qui se couche sur les cime d'arbres dénudés et les passagers aux arrêts divers et déserts. Sur l'Ipod la playlist calme berce mes tympans. Jusqu'au terminus. Sur un trottoir bondé. Je le vois tout de suite, l'amoureux. J'ai le coeur à trois-milles à l'heure et la raison qui dérape rien qu'à la vue de sa silhouette. Un joli calin de bonjour sur le quai de le gare. On à l'air idiots, avec nos sourires de quatre mètres d'envergure. Un bus jusqu'à l'appart. Les garçons ont amélioré leure déco d'intérieur depuis mon dernier passage. Le mur de la cuisine a disparu derrière les paquets de tabac  punaisé et le meuble n'a bientôt plus de place pour les carcasses de bouteilles. Le carrelage chaud sous les pieds nus, la douceur de la couette et la chaleur de son regard. Blottie dans ses bras avec du macdo et des épisodes de californiacation. Que demande le peuple. C'est la guerre des brosse à dents et leur dentifrice à un gout bizarre. L'obscurité de la chambre, les cendres d'une chesterfield, le coton du pyjama. On discute sur l'unique oreiller jusqu'à ce que les paupières s'affaissent. Pas plus belle berceuse que le calme de sa respiration. Je tais mon cerveau, de peur que le bonheur fasse cogner mon coeur un peu trop fort, assez pour le réveiller.

Un oeil puis l'autre. La lumière du jour à travers le store, le lit vide à ma gauche et le bruit dans la cuisine. Mon short de pyjama tout froissé trouvé à tatons dans le noir et je file dans le couloir. Je titube sous la lumière du jour et ce qui m'accueille en premier, c'est son sourire. La matinée me semble si belle. Il a la peau chaude et douce, et j'attends que mes yeux s'ouvrent un peu mieux dans le cocon de ses bras. Des tartines de nutella, des rires et des cigarettes. On se chamaille, j'ai perdu une chausette, je me prend un coup de coussin mais ma vengeance est terrible. Etreinte matinale et quand ses cheveux tombent sur mes yeux c'est comme une pluie dorée pour mes rétines.  Je ne sais absolument pas faire de traction, c'est un fait. Le tabac d'en bas, l'un des seul à vendre des kent et le train de 16h qu'on attrape de justesse. Une conaissance hasardeuse au détour d'un siège. Chambéry, le petit raccourci, l'appart silencieux sa chambre. Un sms. Guillaume passe nous chercher dans quelques minutes.

Sur le siège arrière. Les lampadaires qui s'enchaînent de l'autre côté de la vitre. Une vieille télé, mais une télé quand même pour les garçons. Et une sublime veste en cuir pour l'amoureux. Demi-tour. Nestelle, Geooorges et Laure devant le portail. -Alleeeeer vient ! -Mouais... -Alleeeeeeer ! -Je sais pas tr... -Oh et puis merde tu viens. Moi qui comptais aller mater un dvd en tête à tête avec le chat et mes pates réchauffées, je me retrouve embarquée au concert de Tess, Kipling, Aqme et Mass Hysteria. Du métal, mmm tout c'que j'aime. On verra bien. Des sandwichs et un pack plus tard on se serrent à cinq (dont trois dépassant le mètre quatre-vingt) dans la voiture aux sièges bizarres. Jusqu'au Scarabée, pour un joli bracelet blanc en papier et une place offerte. Tess fait un peu marrer, avec son chanteur old school aux sublimes tatouages, son guitariste qui se vautre à force d'être trop foufou et son bassiste qui s'emmèle dans ses cables. Des clopes, une bière dégueu que j'abandonne au détour du parking, et la pluie qui commence à tomber. Kipling c'est de la balle.  Un mélange et Muse et de Thirty seconds to mars et ça rend sacrèment bien. On regarde assis contre le mur. L'amoureux s'endort pendant que je savoure une à une toutes les chansons. Puis on jalouse le type qui s'endort aussi à ma gauche, parceque son tatouage "Libre" sur le bras est magnifiquement bien fait. Des clopes, une bière dégueu que je cède à l'amoureux, quelques fou rires et la pluie qui imbibent ma chemise. Aqme ou comment arriver à me faire PRESQUE (et j'insiste sur le presque) aimer le métal. Enfait, le chanteur est absolument fascinant et j'arrive pas à décrocher mes yeux avant la fin du concert. Des connaissances qu'on saluent d'un geste, la neige dans la nuque et puis merde quoi ils ont perdu Momo, mais ils ont pas pensé à regarder dans le micro ondes ! Mass Hysteria. J'abandonne les copains et l'amoureux qui se lancent dans la foule en transe, pour regarder de plus loin. De temps à autre je vois un bout de Nestelle, une chaussure de Guillaume qui court la remettre avant de refoncer dans le tas, Georges qui se fait emporter dans un pogo ou l'amoureux qui slam. J'apprends ce qu'est un brave heart et qu'il vaut mieux ne pas rester au milieu. Et le public surexcité me captive plus que le groupe. Son énergie dégouline par tout les pores et affectent chaque individus de la salle. Je récupère la bande de transpirants essouflés à la fin du concert, avec leurs immenses sourires béats et leurs regards brillants. On savoure la fraicheur de la nuit, les gouttes contre la peau, une dernière cigarette. Et l'euphorie ambiante. Guillaume nous dépose devant chez Nico. On courre se mettre à l'abris. Dans la lumière tamisé du hall de l'imeuble, il a les cheveux dégoulinants et oublié de remettre son tee-shirt sous sa veste trempée. Et moi des décharges électriques jusqu'aux orteils. Son sourire, putain son sourire. A l'abris de la couette toute chaude. Les pourtours de l'être jusqu'à la courbe d'un cil, rien n'est oublié. Au creux de mon oreille ils déposent les phrases les plus belles et l'on étouffe nos rires dans les plis des draps. La nuit fut douce, la nuit fut belle.

Une vision brouillardeuse. Et le flou s'atténu. La silhouette de son dos, ses quelques boucles blondes emmélées sur l'oreiller. Et quand il se retourne, ses yeux déjà grands ouverts. Il murmure un bonjour, il est presque midi. De la brioche, un cache cache sous la couette, Aqme en fond sonore et une boite de pringles en guise de cendrier. Je lui pique un tee-shirt bien trop grand mais qui sent bon, on découvre des choses passionantes sur youtube et à déjeuner se sera festin de pâtes-steak. Un bain brulant, une serviette ridicule. 17h. On arrive enfin à s'extirper du lit, s'habiller presque se coiffer et aller affronter le monde extérieur. Le parc est plutôt calme, le vent frais ballaie mes joues qui rosissent aussi vite, l'amoureux glisse sur le peu de neige qui reste et la nuit tombe tout doucement. On déambule, on tient absolument à passer par le pont bizarre pour vivre une folle aventure, on manque de se vautrer et les bisous se font glacés. Détour au macdo pour un coca light. Fou-rire grâce aux photos d'identités et au bras de fer lamentablement perdu. Ma lettre retrouvée dans son porte-monnaie et un sourire qui ne se décroche plus. Retour dans la nuit. Les dernières minutes à l'appart'. Serrée fort dans ses bras, j'oublie de respirer, je voudrais juste venir y habiter. J'imprime sur mes rétines ce joli sourire qui transforme les neurones en feu d'artifice. Dans la cage escalier il fait froid, devant l'immeuble la voiture de Guillaume est déjà là. Une dernière seconde. L'instant volé sur le trottoir défoncé. Quelques minutes plus tard, la voiture tourne au coin de la rue. Dans nos oreilles Les Kooks, One last time.


Et les étoiles qu'il laisse au coin de mes yeux tendent à combler la mélancolie du dimanche soir.
 

Jeudi 14 janvier 2010 à 22:54

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Biensur j'ai filé à la séance de 18h15, juste après les cours. Une rangée vide, le siège qui grince et les pubs déjà passées.

1h59.

La lumière se rallume. J'essuie mes rétines embuées. Et tente de calmer les tremblements de mes mains. Je reste figée sur le velours du siège. Jusqu'à la dernière image du générique. Dehors la pluie, la tiédeur de la nuit et le briquet qui ne marche plus. Des vers de Keats plein la tête., à chacun de mes pas Je ne sais pas trouver le mot. J'ai envie d'aller moi aussi m'allonger dans l'herbe et savourer l'été au son d'une poésie. J'ai envie de lire Endymion. Sublime. Voilà le mot. Ou presque.

 

Mardi 12 janvier 2010 à 21:42


Il faut rendre le Tpe dans quelques semaines. Le projet d'art pla dans deux jours. Finir un livre pour l'interro de demain. Et trouver un boulot pour l'été dans le mois. Fuck.
 

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