Elle se présente, elle s'apelle Henry, mais ça on l'avait compris.

Dimanche 10 janvier 2010 à 15:45

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En vrac. Jadou kidnappdé pour le week end. Squattage en soirée. Gagagagagagadouégagagagaeban. Le froid de la terrasse et les multifonctions d'une tour en pomme de pin. Des bras tout doux. Dans les vappes. Un lit chaud et une étreinte qui berce. Les rêves embrumés. Petit déjeuner au calme. Miele pops, brioche, clementine et barquette. Le drame du raz de marée de machine à laver. Bus et rebus. Shopping. Un chemisier, un pyjama tout chou et la découverte de Bizzbee. L'immense affiche de Jennyfer que Jade remporte à l'internat. Café-coca-salade de fruit. Popcorn ciné. Bliss c'est VRAIMENT trop dla balle. Kfc. Poulet épice et histoire de poney. Bataille de boule de neige. Flocon jusque dans les sous-vêtements. Course de caddis carrefour sur le parking désert. Retour à l'appart. Le coton tout doux du short de pyjama. Bonne nuit à Jadou avant de me glisser sous les draps et de m'endormir dans le bras de l'amoureux.

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Un feu d'artifice dans une boîte d'allumette.

Mercredi 6 janvier 2010 à 22:22

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On ne promet pas ce qu'on ne comprend pas. Je suis hystérique. J'ai le rire saccadé, les gestes compulsifs, la raison en alerte. Je suis partout, pour tout faire et parler à tout le monde. Je ne tiens plus en place, je piétine le trottoir enneigé, j'ai envie de courir, hurler. Je ne suis plus sérieuse, j'ai la mâchoire crispé et les yeux grand ouverts. Je frissonne, je souris dans le vide, je parle trop. Je suis une implosion vivante, bipolaire et impromptue. C'est plus facile. Pour ne plus avoir le temps de penser. Le cerveau saturé.

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UN PTERODAPTILE CA N'EXISTE PAS

Lundi 4 janvier 2010 à 22:54

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21h. Des épisodes de How I met your mother regardés depuis le fond de la couette. Et derrière la fenêtre, les premiers flocons tombent sur le balcon. 6h30. Réveil misère. Vraiment pas envie. Je cherche des vêtements à tâtons dans le placard, je titube jusqu'à la salle de bain, je me brûle avec mon thé à l'orange. J'ai loupé déjà trois bus, tant pis je serais en retard. Dans un demi-sommeil je me traine dans l'ascenseur et j'ouvre la porte du hall. Et dehors. C'est tout blanc. Et silencieux. Il neige encore. Un seul pas et je m'enfonce jusqu'au haut de la cheville. Je me fraie un chemin dans l'amas de poudreuse jusqu'à l'arrêt de bus. Deux inconnues surgissent du trottoir. "Kelly y'a pas de bus !". Ah euh, ouais, euh c'est coul merci. (l'un des avantages d'organiser un gros nouvel an). Oh joie. Je retourne me coucher en observant les tourbillons de flocons, après un bon chocolat chaud. Réveil midi, par maman. Un bus avec Nestelle, histoire d'aller en anglais quand même. Boby au Cdi et bribes de souvenirs du 31. Souvenirs à fou-rire. L'anglais passe vite et l'on retrouve les filles à la récré. Gaia et Jade se roule dans la neige de la coure, je me prend une boule de neige dans la gueule, Nestelle se vautre et Boby glisse. Un briquet merdique, les ragots et nos orteils qui se congèlent. Un bus. Apparament je marche comme un dinausore. "Maaaais ! J'ai froid aux pieds !". Voyage jusqu'à carrefour pour de la margarine, du sirop de sucre, de la farine, du miel ciquide et des kinder country. Drôles de courses. De retour à l'appart', j'avance mon art plastique, soit la cellule de survie censée aider dans un univers hostile. Pour ma part, c'est une maison en pains d'épices et bonbons.

Ex Nihilo Vox - L'ecchymose

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Il faudrait une loupe et un tapis !

Dimanche 3 janvier 2010 à 19:14

http://autr3.part.cowblog.fr/images/1/P1020056.jpgOulatêtequifaitpeurmaisbonilétaittardetpisbonelletéléphoneaveccespiedsquoi !

Quelques jours encore. Il y avait Boby qui défiait les loies de la gravité comme je n'avais encore jamais vu aucun être humain le faire. Theo et Erwan improvisait un buff de percu plutôt pas mal en nettoyant les toilettes. Annabel se perdait dans les buissons. Un mec dansait avec une machine jaune, utilisée normalement pour nettoyer le sol. Grégoire se faisait les montagnes russes sans bouger de son matelas. Je me baissais en oubliant de me relever, parfois. On a appris que L. adorait "danser comme une fille". Jo et Arthur en imposait sur le dance floor. Vinc s'enflammait sur l'impro de percus sur le parking. On se vautrait dans le brouillard. Une inconnue au décoltée tatoué 2010 nous soufflait des bulles multicolores. Je m'endormais sur une scène au milieu d'une cinquantaine de duvets aux propriétaires plus ou moins comateux. Ben et ma mère découvrait qu'ils avaient les mêmes chaussures et se demandaient secrètement lequel des deux les portait le mieux. Les gens squattait le salon. Guillaume devenait robocop grâce à un bras bionique en pack de heineken. Vinc lisait Nana. Georges avouait que lui aussi. Les yeux d'Estelle devant des capsules de bouteilles. Le genep brulait les cages thoracique. Georges et Ben se lançait dans un defifou absolument fou. Et nestelle téléphonait avec son pied. Quelques jours encore. Alors j'ai un peu du mal à aller ouvrir mon agenda et me dire que demain c'est  lundi, pire, c'est la rentrée.

Madonna - Love Profusion

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Heureuse.

Samedi 2 janvier 2010 à 12:38

http://autr3.part.cowblog.fr/images/1/Sanstitre2.pngPeu de photos par manque de temps et photos merdique grâce au brouillard.
 
OKAY. Il a fallu rester plus de deux heures dehors dans le froid pour vérifier les entrées. Gérer les différents gouts en musique pour la sono. Surveiller la dizaine de mec en rangers un peu louche. Courir surement l'équivalent de deux km.  Nettoyer cinq ou six regurgitations. Parler calmement aux rares squatteurs et voleurs de bouteilles. Comptabiliser les vols de portable. Nettoyer une salle dont l'état était tellement... qu'il me parait être maintenant plus qu'une légende. Et se réserver seulement quelques minutes pour danser. MAIS. Mise à part ça. La nuit fuit sublime. J'ai des crampes plein la mâchoire à force de rire et sourire. J'ai vu plus d'une centaine de personnes s'éclater, hurler la bonne année dans l'euphorie générale et danser jusqu'à l'aurore. Et tout au long de la nuit des inconnus m'ont serré dans leur bras pour me dire merci. Alors, avec le coeur rempli de chaleur, je peux affirmer que ça valait bien le sacrifice : )

 

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