21h. Des épisodes de How I met your mother regardés depuis le fond de la couette. Et derrière la fenêtre, les premiers flocons tombent sur le balcon. 6h30. Réveil misère. Vraiment pas envie. Je cherche des vêtements à tâtons dans le placard, je titube jusqu'à la salle de bain, je me brûle avec mon thé à l'orange. J'ai loupé déjà trois bus, tant pis je serais en retard. Dans un demi-sommeil je me traine dans l'ascenseur et j'ouvre la porte du hall. Et dehors. C'est tout blanc. Et silencieux. Il neige encore. Un seul pas et je m'enfonce jusqu'au haut de la cheville. Je me fraie un chemin dans l'amas de poudreuse jusqu'à l'arrêt de bus. Deux inconnues surgissent du trottoir. "Kelly y'a pas de bus !". Ah euh, ouais, euh c'est coul merci. (l'un des avantages d'organiser un gros nouvel an). Oh joie. Je retourne me coucher en observant les tourbillons de flocons, après un bon chocolat chaud. Réveil midi, par maman. Un bus avec Nestelle, histoire d'aller en anglais quand même. Boby au Cdi et bribes de souvenirs du 31. Souvenirs à fou-rire. L'anglais passe vite et l'on retrouve les filles à la récré. Gaia et Jade se roule dans la neige de la coure, je me prend une boule de neige dans la gueule, Nestelle se vautre et Boby glisse. Un briquet merdique, les ragots et nos orteils qui se congèlent. Un bus. Apparament je marche comme un dinausore. "Maaaais ! J'ai froid aux pieds !". Voyage jusqu'à carrefour pour de la margarine, du sirop de sucre, de la farine, du miel ciquide et des kinder country. Drôles de courses. De retour à l'appart', j'avance mon art plastique, soit la cellule de survie censée aider dans un univers hostile. Pour ma part, c'est une maison en pains d'épices et bonbons.
Ex Nihilo Vox - L'ecchymose