Samedi 6 mars 2010 à 19:34

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Et la crème brûlée était vraiment bonne. Les beedies de Chloé laisse un gout acide sur le bout de la langue et le soleil des traces d'ombres sur le bitume. Stephane nous emmène dans un endroit chouette et mon appareil photo me démange. On fait un colin-maillard avec quelques foulards, je crois que l'on est accro à l'enfance. On se perd entre les branches et les bourrasques. Seul le conseil de classe me ramène à la grisaille du lycée.J'ai perdu un point, soit. Et comme d'habitude mon cas fait office du débat du conseil. alors je me ratatine sur ma chaise, rouge pivoine, pendant que la prof d'espagnol tape du point sur la table et la prof d'art plastique me défend encore. Elle dit des choses sacrément jolies d'ailleurs, et j'ai encore plus envie que la terre s'ouvre et que je disparaisse à l'intérieur. En fin de compte je repars avec nada. Maman attend devant le lycée, on file pour Annecy voir nos amoureux respectif. J'engloutis les escaliers. Et derrière la porte son sourire. Comment dire. après une semaine d'apnée, je meurs. De bonheur. J'ai du mal à lui raconter ma journée, je parle vite, pour en finir et pouvoir me plonger dans ses bras. Je découvre Dexter pendant qu'il est au rugby. C'est glauque mais je crois que j'aime bien. Puis ce sera festin de pâtes et la nuit pour nous. Le lendemain il neige, à travers le soleil, c'est étrange et sacrément beau. On passe à Courrier pour un donut au chocolat et un beignet à la pomme. Je croise Adeline et l'on file pour le train de 16h. cQuand j'achète Closer l'amoureux rouspète... puis finis par se battre pour le lire avec moi dans le train :) Ce soir on aurait voulu aller voir Fantastic Mr Fox parcequ'il a l'air juste génial, mais y'a plus de scéance alors on se contente du Voyage de Chihiro, d'une chicha et d'un appart' rien qu'un nous.

 

Jeudi 4 mars 2010 à 20:24

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En anglais on étudie des chansons engagées, avec P!nk, Janis Joplin et System of Down. En art plastique on s'essouffle pour le salon de l'eau, en récurrant des toilettes, cisayant des bacs en plastique a coup de machettes, trempant nos mains pendant de longues minutes dans la colle glacée et visqueuses, tenant en équilibre des lourdes plaques de verres, peignant jusqu'à en avoir des crampes. Mais on adore ça. On eps on monte notre propre spectacle de danse qui sera représenter à la Traverse, avec une douzaine de danseurs, les garçons au son et lumière, quatres filles à l'entrée, Florianne, Margaux et leurs doigts de fée au costume, Alizée à la video du making of et spectacle, Estelle en présentatrice, Chloé Aby et moi-même en régisseuse de spectacle. Un beau bordel, mais ça risque d'être énorme. Bref, en ce moment les cours, c'est plutôt coul abdoul.
 

Mercredi 3 mars 2010 à 19:49

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Cyrano


Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais... chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l'oeil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, -ou faire un vers !
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
A tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N'écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste d'ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !
Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d'en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d'être le lierre parasite,
Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !

Lundi 1er mars 2010 à 21:37

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J'ai les idées feuilles de thé, qui teintent de leurs arômes l'eau brûlante des jours. J'ai les mots qui pétillent sur la langue, qui explosent et laissent un gout sucré semblable à celui de ses bonbons qui crépitent. Je vois où jvais, je sais ce que jveux. La vie est belle, c'est la phrase stéréotypée qui m'a saisi l'estomac, la gorge, le cerveau. Ivre et euphorique, magnétique au soleil, à l'horizon et au sourire, en orbite sur ma propre électricité statique, j'étais forcée d'admettre, comme deux et deux font quatre, que l'eau mouille et le feu brûle, que putain la vie est belle.
 

Dimanche 28 février 2010 à 22:42

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Une belle besace en cuir tout décapé à Emmaus, pour cinq euros. Un carnaval. Nestelle et Duff. Des monstres sur échasses, des percus plein la rue, des moutons et des confettis multicolores. Plein de photos qui ne rendent absolument rien. Un souvenir de réflex perdu qui noue l'estomac. Un bus pour le stade majer. De la boue sur les chaussures. Un terrain trempé, tout au fond. Une trentaine de rugbyman en short moulant qui se roule dans la boue. enfin une simple constation. Un sifflet de fin de match. Un amoureux tout boueux et essouflé, tout beau. Un soupçon de jalousie pour les jolies filles qui crie son nom. Juste un. Un long couloir ou il faut se faufiler entre les immenses carrures des garçons. Une seule fille dans une salle remplie de garçon testostéronés. Un verre de jus de citron. Plusieurs aurevoir. Un arrêt de bus et la rencontre de Marine. Un bus et des poufs aux trois neurones. Un découragement et un profon chagrin, en se disant que les gens sont de plus en plus bêtouilles. Guedine à l'appart', avant d'aller chez Vinc'. Une soirée Inglorious Basterds, pizzas. Un réveil dans l'agréable douceur de ses bras. Un habituel baiser sur le frond. Un petit déjeuner canapé-télé. Des présentations avec le grand-frère de l'amoureux revenu du Québec, tout grand, tout élégant. Une ballade à Buisson Rond et quelques anecdotes. Nestelle et Duff sur le chemin du retour. Une histoire de chat. Des bises à tout le monde. Une aprem, pour une dissert', un livre à lire en espagnol, des maths et de l'anglais. Un Youpi. Un passage éclair de l'amoureux. Un cou parfumé. Un tee-shirt froissé. Un aurevoir de dix minutes, jusqu'à ce que les portes de l'ascenceur se ferme pour de bon. Une soirée seule avec le chat. Les paupières qui se ferme déjà. Et toujours un immense tas de devoirs sous le bordel du bureau.

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