


Du soleil. Timide. Mais enfin. Maman est partie en Italie hier matin. Moi mon vol est à 5heures, vendredi, je la retrouve à Rome. La fête de musique fut une jolie surprise. Comme un parfum d'avant, comme une insouciance d'antan. Alors je n'ai pas freiner mon sourire, entre les groupes douteux, les déambulations dans les rues pavées, les copains et les bars bondés. Et les heures défilent, et les jours s'écoulent. On passe l'épreuve d'S.V.T et de physique avec les yeux à moitié ouverts et l'on court après le beau temps. Allongée sur le banc de la terrasse, trop de cendres, trop de café. Je m'y endors un peu. Après-midi au lac peut être, fête chez Adrien surement. Le cerveau en léthargie j'oublie les révisions qui assoment, Armand envoient des chansons de Vitalic et je sautille de gaité démesuré sur les notes de synthé. Peut importe l'épeuvre d'oral, et presque aux oubliettes le coeur en miettes, jme me laisse entrainer là où vont les copains, je m'accroche au petit rien. Pour finir, maman a appelé en disant qu'il fallait absolument que j'aille chercher le courrier. Quand j'ai ouvert la boite aux lettres, il y avait une grosse en carton avec sur le côté l'inscription "Canon". Je crois que j'ai failli en pleurer.