Dimanche 19 septembre 2010 à 19:46

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A
falling star fell from your heart and landed in my eyes
I screamed aloud, as it tore through them, and now it's left me blind

The s
tars, the moon, they have all been blown out
You
left me in the dark
No d
awn, no day, I'm always in this twilight
In the shadow of your heart

And in the dark, I can hear your heartbeat
I tri
ed to find the sound
But then it stopped, and I was in the darkness,
So da
rkness I became

Dimanche 19 septembre 2010 à 19:43

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La machine avale mes pièces, les digère et me recrache un billet pour grenoble. C'est encore tôt le matin. En tout cas pour moi, pour un samedi. J'écoute le fracas sur le rail et le soleil perce la vitre à intervalle. Gaia sur le quaie de le petite gare et puis bientôt assise en face de moi, avec un sourire et des pommes du jardin. Le bruit de la ville et derrière nous la bastille, Jade à l'arrêt de bus et les arrêts qui défilent.


J'ai la tête ailleurs, peut être en le ciel de coton bleu et la terre de béton gris. J'ai l'esprit qui flotte et mon corps en pause. Je cherche à tâtons une cigarette et lui demande du feu. C'est l'heure où tout devient sombre et où doucement les lampadaires s'allument et grésillent. Dans leurs vrombissements nocturnes, les voitures files et s'enchaînent. Tout me rappel à quel point nous sommes immobiles. Et les mots s'étouffent dans ma gorge. Il relace ses chaussures, et sans dire mots me déteste. Je suis encore la gamine qui joue et qui fait de jolis noeuds avec ses artères. J'ai envie de lui dire, que je souffre d'être ici, que je voudrais être partout mais surtout ailleurs.

Réfléchis. Réfléchis. Réfléchis. C'était quoi ? C'était qui ? C'était pendant un an, ça c'est sur. Un été puis l'année de première. Un inconnu qui te souris. Tu es tellement en miettes, que c'est comme une étoile. C'était pourquoi ? Pour combler le vide, tu crois. Pour effacer d'un geste las, les souvenirs qui te glacent. C'était égoïste ? Ou alors le geste désespéré d'un coeur atrophié. Menteuse immonde, l'a tu seulement aimé.

C'est l'hiver et j'ai à nouveau peur. Elle me regarde avec ses grands yeux noisettes et elle me dit de chercher au fond de moi. Pour y voir vraiment, ce qu'il y a. J'aimerais couper court à la séance de spiritisme sentimental et juste m'endormir pour un sommeil de cent ans dans ses bras. Le problème c'est qu'elle ne connait que trop bien les contours de mon coeur, elle y connait toutes les morsures. Aimer c'est foncer droit devant. Toi, tu recules et tu hésites. Et surtout tu te mens.

7h35, j'arrive plus à dormir. Entre les rideaux, la lumière du jour. Pâle. Ca m'est tombé dessus entre les rêves et le sommeil. Une évidence refoulée qui refait surface. Je me lève. Café-terrasse-pueblo. Je digère l'information et les souvenirs qui expliquent. J'avais toujours tout et l'on ma refusé un regard. J'avais trop peur de crever de solitude alors j'ai dit oui, à n'importe qui. 10 mois, dans l'erreur. Et maintenant un vide, comme une année blanche, un immense oubli. Il ne me reste rien, je ne me souviens plus.

Dimanche 19 septembre 2010 à 19:39

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La vérité c'est que c'est la dernière année, ici, là. Et j'ai vu l'ultimatum se tatouer peu à peu sur ton front. J'ai peur, comme face à l'abysse, parceque je ne connais rien de la suite. Parce que tout m'échape, toi le premier. Alors je me lève tout les matins avec l'angoisse d'une dernière fois, entre le bus et le café. J'ai le gout amer des souvenirs sans même les avoir encore vécu. Ton sourire s'éloigne, un peu plus chaque jour, avec en fond sonore ce tic tac qui hante mon crâne. Je ne profite plus, je tourne en rond. J'tente de te rayer de l'horizon, pour ne pas sentir la plaie entre mes côtes et l'attente qui me ronge. Si tu n'existes plus, j'aurais pas à me morfondre pour un adieu.

" J'ai pour te retenir, trois fois rien, un sourire. "

Dimanche 19 septembre 2010 à 19:36

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Dimanche 19 septembre 2010 à 19:35

http://autr3.part.cowblog.fr/images/3/P7160014.jpgMusilac

E
lle m'a donné sa lettre, en tendant la main dans la foule. Une belle enveloppe blanche, avec simplement mon prénom écrit à l'encre bleu. J'avais le coeur à cent à l'heure, comme au bord du précipice et elle a juste dit " Ca a pris du temps ". Ses mots ont flottés dans l'espace, dans une insolente apesanteur, malgle vacarme et l'agitation du lycée. Tout n'était que coton et silence, comme si au moindre souffle, je risquais de tomber dans le vide. J'ai eu envie de parler, beaucoup, de dire les mots, des milliards de mots. De la noyer presque, sous tout ce que je n'ai jamais su lui avouer, sur les années d'amitié que j'ai gâché. Mais j'ai balbut, cligné les yeux et tournicoté uneche de cheveux. Tout était trop soudain, peut être. Comme un mur soudainement apparu au milieu de la route, comme le fracas d'une voiture contre les briques. J'avais sous mes yeux, mon mur à moi, avec une paire d'yeux bleus et des cheveux blonds, qui me paralysait de silence. Un kilo de plomb dans le bide. Puis, comme si on avait déperdu trop de temps, tout s'est remis en marche. C'est allé très vite, à la manière d'une cassette qu'on rembobine. Les discussions des copains, la sonnerie lointaine, le vrombissement des bus, tout m'est revenu dans la tronche. Je n'ai eu le temps que de vaciller avant de comprendre que jtais naze, que c'était trop tard. La lettre entre le pouce et l'index, et un cours de philo, et ce jour de rentrée, et le soleil dans la gueule. Toutçaquoi.

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J'ai la même classe que l'année dernière. Si ce n'est quatre nouvelles têtes. Un emploi du temps pas plus chargé que celui de première (ce qui nous maintien à un niveau de farniente raisonnable), une prof de philo dont je suis déjà amoureuse parce que tout ce qu'elle dit est trop COUL et ça chamboule ma vie (si elle n'avait pas été une femme, de soixante ans qui plus est, notre histoire d'amour aurait été possible) et une prof de littérature plutôt appréciable malgré son énorme moustache. Entre autre la rentrée c'était bien et j'ai vraiment hâte qu'on se mettre au travail ! Nan pour de vrai. Gaia a trouvé un baton, le flan c'était pas bon, ca sentait le seconde apeuré qui se vide sa transpiration (ah souvenir souvenir) et je me suis surement luxé une côté à force de rire à foison. (sauf que ça allait mieux après parceque notre prof principal nous a parler de projet de métiers ou d'études et là je rigolais plus du tout.)


Et je laisse cet article à chier parce que je vais aller écouter CARMENSITA de devendra, mon amour barbu-bohème, en faisant du repassage (on a pas tous une vie super).

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